« si brusquement tu cesses d’exister » : neruda/minghella ; moment du poème, vacillement du traduire, l’instance du trouvé-créé, dans truly, madly, deeply
A partir d’un fragment de Neruda prononcé en stéréophonie dans une scène de traduction et de revenance qui est le pivot poétique et le kairos du film de Minghella, Truly, Madly, Deeply, cet article propose de montrer comment ce moment du poème, suspendu entre deux langues, fait brèche dans l’écritur...
- Autores:
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Smith-Di Biasio, Anne-Marie
- Tipo de recurso:
- Article of journal
- Fecha de publicación:
- 2013
- Institución:
- Universidad Nacional de Colombia
- Repositorio:
- Universidad Nacional de Colombia
- Idioma:
- spa
- OAI Identifier:
- oai:repositorio.unal.edu.co:unal/73985
- Acceso en línea:
- https://repositorio.unal.edu.co/handle/unal/73985
http://bdigital.unal.edu.co/38462/
- Palabra clave:
- cinéma
littérature comparée
psychanalyse
relation texte-image-musique
traduction
intertextualité
- Rights
- openAccess
- License
- Atribución-NoComercial 4.0 Internacional
Summary: | A partir d’un fragment de Neruda prononcé en stéréophonie dans une scène de traduction et de revenance qui est le pivot poétique et le kairos du film de Minghella, Truly, Madly, Deeply, cet article propose de montrer comment ce moment du poème, suspendu entre deux langues, fait brèche dans l’écriture du film, pour créer une ouverture par laquelle on spirale hors-récit et hors-langue vers le lieu de la lecture pure. Afin d’éclairer ce lieu sont posées les questions de l’adresse de l’absent(e), et celle de la destination de l’écrit. Ce moment poétique, d’un flottement, est le lieu de notre questionnement, un moment suspendu à la menace d’une perte de sens. |
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