Singularités et multitude: les prémisses sartriennes d' une pensée démocratique alternative au liberalisme

Cet article a pour but de préciser la maniére particuliére par laquelle Sartre appréhends la relation entre individu et société et ses conséquences pour la démocratie. Sa position refuse la thèse libérale du contrat ainsi que le concept marxiste de formation sociale en considérant que, au fond, sont...

Full description

Autores:
Rizk, Hadi
Tipo de recurso:
Article of journal
Fecha de publicación:
2006
Institución:
Universidad Nacional de Colombia
Repositorio:
Universidad Nacional de Colombia
Idioma:
spa
OAI Identifier:
oai:repositorio.unal.edu.co:unal/40427
Acceso en línea:
https://repositorio.unal.edu.co/handle/unal/40427
http://bdigital.unal.edu.co/30524/
Palabra clave:
Política
historia
filosofía
Sartre
individuo
sociedad
democracia
multitud
acción política
Rights
openAccess
License
Atribución-NoComercial 4.0 Internacional
Description
Summary:Cet article a pour but de préciser la maniére particuliére par laquelle Sartre appréhends la relation entre individu et société et ses conséquences pour la démocratie. Sa position refuse la thèse libérale du contrat ainsi que le concept marxiste de formation sociale en considérant que, au fond, sont similaires dans la mesure ou les deux estiment la société comme une totalité. Pour Sartre, l'homme est au même temps externe et interne à la société. Selon l'auteur, Sartre cherche à prouver que c'est l'activité individuelle elle même qui produise l'aliénation et l'opacité qui affectent le monde social. Mettant de cette manière en évidence, avec l'exemple de l'analyse Sartrien de l'intérêt, l'être comme un être «trans-individuel,. Ce-ci permet à l'auteur de connecter cette notion avec le concept de multitude et, après, souligner le rôle essentiel des institutions pour la politique démocratique. Celles-ci doivent résoudre la tension manifeste entre le caractère commun de l'action politique qui ne provoque pas l'abolition de la pluralité des individus et les formes unitaires qui doivent être attribuees à cette même action. Ainsi, les institutions règlent quatre types de réciprocités: la réciprocité des droits, la réciprocité des devoirs, la réciprocité du droit et du devoir, et la réciprocité du devoir et du droit. De cette manière l'auteur arrive á la conclusion que le pouvoir de la multitude, inscrit dans les institutions, est la réalisation adéquate, c'est à dire, «commune», du pouvoir individuel, et non l'émergence d'un pouvoir sur les individus. Donc, il s'agit de renoncer à l'idée d'une opposition éternelle entre individu et communauté et de comprendre la relation entre la démocratie et multitude comme la réalité d'un collectif de singularités que les institutions doivent inventer et faire durer dans l'espace politique.