La mort de Dieu dans les chants de Maldoror. Principies de négation et de rénovation d’une image ensevelie.

Le thème principal de cet ouvrage n’est pas théologique, mais anthropologique. Bien sûr, il ne s’agit pas de découvrir l’essence ou les caractéristiques de cet être tout puisant, s’il est bon ou mauvais, vivant ou mort, réel ou fictif. Dans Les Chants de Madoror Lautréamont a choisi ce personnage, i...

Full description

Autores:
Machuca Hernández, Carl Alex
Tipo de recurso:
Fecha de publicación:
2018
Institución:
Universidad Pedagógica Nacional
Repositorio:
Repositorio Institucional UPN
Idioma:
fra
OAI Identifier:
oai:repository.pedagogica.edu.co:20.500.12209/16593
Acceso en línea:
http://hdl.handle.net/20.500.12209/16593
Palabra clave:
Dios en la literatura
Literatura religiosa
Agnosticismo
Existencia de Dios – Literatura
Simbolismo en la literatura
Dios
Ducasse, Isidore Lucien, Conde de Lautréamont, 1846 – 1870 - Crítica e interpretación
Los Cantos de Maldoror – Crítica e interpretación
God in literature
Religious literature
Agnosticism
Existence of God - Literature
Symbolism in literature
God
Ducasse, Isidore Lucien, Count of Lautréamont, 1846 - 1870 - Criticism and interpretation
Los Cantos de Maldoror - Criticism and interpretation
Rights
License
Attribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International
Description
Summary:Le thème principal de cet ouvrage n’est pas théologique, mais anthropologique. Bien sûr, il ne s’agit pas de découvrir l’essence ou les caractéristiques de cet être tout puisant, s’il est bon ou mauvais, vivant ou mort, réel ou fictif. Dans Les Chants de Madoror Lautréamont a choisi ce personnage, il fait la guerre avec Maldoror, mais Dieu n’est pas le centre de l’histoire. Carl a bien su montrer le lieu de Dieu dans l’économie des Chants, parce qu’il ne lui donne pas le rôle principal. Dieu représente la méchanceté et, à la fin de l’oeuvre, aussi la bonté qui existe dans le monde, pas métaphysiquement, mais bien réellement. C’est exactement de cette manière que Maldoror représente les possibilités humaines du bien et du mal, le meilleur et le pire des êtres humains. Si Lautréamont déploie dans ses Chants une anthropologie, c’est parce que chaque scène dévoile la dialectique à l’intérieur des hommes entre le bien et le mal. À la fin, nous verrons comment l’idée de Dieu est la plus puissante de toutes, puisqu’il nous fait être bons ou mauvais.