La Carta de Venecia en Francia : actores, recepción, interpretaciones (1957-1976)

Rédigée en 1964 et adoptée un an plus tard par le Conseil international des Monuments et des sites, qui en assu­rera la diffusion, la Charte de Venise reste aujourd’hui un document largement utilisé dans les milieux patrimoniaux. Cet article, qui se base principalement sur un dépouillement de la rev...

Full description

Autores:
Tipo de recurso:
article
Fecha de publicación:
2017
Institución:
Pontificia Universidad Javeriana
Repositorio:
Repositorio Universidad Javeriana
Idioma:
fra
OAI Identifier:
oai:repository.javeriana.edu.co:10554/37528
Acceso en línea:
http://revistas.javeriana.edu.co/index.php/revApuntesArq/article/view/23423
http://hdl.handle.net/10554/37528
Palabra clave:
Rights
openAccess
License
Atribución-NoComercial-SinDerivadas 4.0 Internacional
Description
Summary:Rédigée en 1964 et adoptée un an plus tard par le Conseil international des Monuments et des sites, qui en assu­rera la diffusion, la Charte de Venise reste aujourd’hui un document largement utilisé dans les milieux patrimoniaux. Cet article, qui se base principalement sur un dépouillement de la revue Les Monuments historiques de la France, complété de la consultation ponctuelle d’archives, s’attache à identifier la nature et la spécificité de l’apport français dans la rédaction et l’interprétation du document, durant la période allant du premier Congrès des architectes et te­chniciens des monuments historiques, à Paris, en 1957, au colloque organisé par ICOMOS France en 1976 pour faire le bilan de l’application de la charte dans les restaurations françaises. Après avoir identifié les principaux acteurs français impliquées dans les réflexions doctrinales internationales durant la période considérée, l’article examine, à travers une sélection de projets publiés dans la revue Les Monuments historiques de la France, deux des principes essentiels de la charte, en rupture avec l’héritage Viollet-le-Ducien : ce que Michel Parent appelle la « transparence des formes », et la lisibilité des interventions, la « marque de notre temps », prônée par la charte. Il conclut sur la contribution française à la révision du document, en 1977 : une entreprise qui échouera, mais aura à tout le moins suscité un bilan qui s’avère plutôt, pour la France, un nouveau point de départ pour les débats sur la restauration.